Tournebroche
Le tournebroche mécanique
Sa naissance est assez incertaine. Léonard de Vinci aurait été le précurseur 1480 – 1519.
La première période que j’appelle ‘de Vinci’ situe le tournebroche rudimentaire dans la cheminée, c’est la chaleur et la fumée qui actionnent les rouages à l’aide de palettes fixées sur la tige en fer.
Au tout début, on peut rapprocher le mécanisme d’un tournebroche à l’horloge mécanique primitive, mais les deux vont se différencier radicalement dans le temps. La grande différence au-delà de leur propre utilisation est leurs facultés à restituer l’énergie.
Son mécanisme est régulé à l’aide d’un foliot placé en haut ou en bas du tournebroche selon le modèle.
Le tournebroche restitue l’énergie emmagasinée soit avec un poids, soit à l’aide d’un ressort immédiatement.
L’horloge restitue cette énergie produite par des poids ou un ressort dans le temps. Le balancier et l’échappement régulent sa restitution. On peut à force de restauration et de recherche discerner trois époques.



1850 sonne la fin du tournebroche avec des poids.
En France commence à apparaître le ressort, autre source d’énergie.
Toujours le même principe, l’axe principal est relié au ressort enfermé dans une boîte en fer. Une fois remonté, le ressort se détend et met en mouvement les rouages. Un régulateur modère la rotation des broches.
En fin de course, un timbre avertit qu’il est temps de remonter le mécanisme.
La deuxième époque, le milieu du 17ᵉ siècle, voit apparaître la cage en fer et le poids.
La cage en fer pour contenir les rouages et le poids comme mode de fonctionnement.
En général, le tournebroche était fixé en hauteur sur le côté de la cheminée. Où à l’extérieur. Le tournebroche est devant l’âtre de la cheminé. Contrairement à la première époque.

